mercredi 3 juin 2015

[Random #5 - CINEMA] A la poursuite de demain : quand Disney nous invite dans le futur...



Il y a beaucoup de choses à dire sur ce film. Lorsque que j’ai rédigé le premier jet, ça partait dans tous les sens et je me perdais même dans mon récit. Du coup, on va bien organiser tout ça pour que ce soit plus digeste pour vous :) Evidemment, je parle bien plus du fond que la forme, parce que ce n’est pas mon domaine et que je préfère laisser ça à des “professionnels”.



  • Tomorrowland et les innovations scientifiques

Le titre d’origine du film est Tomorrowland et il s’agit également d’un des “royaumes” de Disneyland Californie (le premier parc à thème de M. Disney. En France, il s’appelle Discoveryland). Il s'agissait dans ce Royaume de montrer un futur imaginé par des personnalités d'une époque révolue. Et le film se permet même de rendre hommage à des hommes qui ont fait de grandes choses grâce leur imagination. Dans le film, on y évoque une rumeur selon laquelle quatre inventeurs (Gustave Eiffel, Jules Verne, Thomas Edison et Nikola Tesla)  se seraient réunis pour former les Nec Plus Ultra, une organisation ultrasecrète qui auraient pour but de créer une ville du futur dans laquelle toutes les expérimentations scientifiques seraient permises sans contrainte politique, sociale ou économique. Mais le projet aurait été annulé à la suite des deux guerres mondiales jusqu’à l’arrivée de Walt Disney dans les années 1960. Celui-ci proposa alors de cacher cette fameuse ville à l’intérieur de son parc d’attraction, sous le nom de Tomorrowland…
Il y a d’ailleurs beaucoup de références au monde créé par Walt Disney. Il est à noter qu’une bonne partie du film à été filmée à l’intérieur du Carousel of Progress qui a été réalisé par Walt Disney à l’occasion de la foire internationale de 1963-64. Et ce n’est donc pas un hasard si le film commence en 1964, durant la fameuse foire internationale...
On y voit aussi l’attraction emblématique des parcs Disney, l’attraction des poupées qui chantent, “It’s a Small World


  • Un film parfois un peu lent...

Le film dure 2h10 et le début est assez long. Les présentations des deux personnages principaux sont très détaillées, et le film prend le temps de construire l’univers et expliquer les tenants et les aboutissants de cette histoire. Le film commence avec les deux personnages principaux qui racontent leur découverte de Tomorrowland. Pour cela, chacun va raconter son “background” et comment il en est arrivé là. Et ils ont chacun une bonne vingtaine de minutes consacrées à leur petite autobiographie. Puis, ils reprennent ensemble leur histoire commune. Une fois que les personnages se rencontrent, je m’attendais à une accélération du film, d’autant plus qu’à ce moment, il commence à y avoir du suspense et de l’action, mais cela finit par retomber et on reprend le blabla et les explications. Et c’est cette alternance qui caractérise le rythme du film, selon moi.

  • Les contes de Disney

Il est vrai que j’ai trouvé certains moments un peu long, et parfois trop chargé en explication et leçons de morale. Mais, si on est bien rentré dans l’intrigue dès le début, ça passe !
Evidemment, il ne faut pas s’attendre à un film du genre Avengers, puisqu’il s’agit là d’un Disney et qu’il est donc destiné à un jeune public. On ne peut donc pas se permettre d’y introduire des scènes violentes, vulgaires ou trop complexes.
Les films de Disney se doivent de garder leur magie afin de continuer à émerveiller les enfants et leur donner envie de faire comme leurs héros, et ici de devenir des petits génies qui sauveront la planète. Finalement, ce n’est pas une mauvaise intention, elle est même plutôt louable. L’une des idées développées dans ce film et qui m’a beaucoup plu, c’est l’idée qu’on nous bourre le crâne avec des choses effrayantes, on nous parle de la faim dans le monde et de la fin du monde (classe le jeu de mots, hein ?), la télévision diffuse sans cesse des images de misère au point de nous convaincre qu’aucune solution n’est possible et que nous sommes de toutes façons destinés à nous éteindre dans la misère. Or, le film tient à nous rappeler qu’il est important de rêver, d’espérer et de toujours chercher à faire mieux. De plus, il est important de détruire, si ce n’est éteindre, ce qui projette des ondes négatives et nous empêche de voir la lumière…
Il y a pas mal de petites leçons de morale, et c’est aussi un peu la patte de Disney, mais quand c’est aussi gros et aussi lourd… On comprend que c’est bien pour les enfants !
On trouve dans le film des phrases bien faites et bien écrites, un peu comme des citations ou des proverbes (comme par exemple : entre le bon et le mauvais loup, lequel gagne ? Celui qui gagne, c’est celui qu’on nourrit…)

  • Les héros de Disney

Aussi, on constate encore une fois que les héros de Disney sont presque toujours les mêmes. Ils viennent de familles atypiques, dont la situation financière est problématique, le personnage principal est un incompris, etc. J’ai quand même senti dans ce film un message positif, une volonté de motiver à nouveau la jeunesse et leur dire qu’il faut continuer à se battre même quand tout paraît impossible : ça se voit à plusieurs niveaux dans le film notamment par le personnage de Franck Walter (joué par George Clooney) qui se voit couper les ailes plusieurs fois mais qui continue quand même d’avancer et chercher des solutions dès qu’il voit une lueur d’espoir, alors qu’il n’est encore qu’un enfant. Il finit toutefois par perdre espoir lorsqu’il devient adulte. Le personnage de Casey est très différent puisqu’elle ne voit que les côtés positifs des choses, c’est une “rêveuse optimiste” et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle se retrouve emportée dans cette aventure.

  • L’optimisme du créateur de l’univers magique de Disney

Walt Disney avait un esprit innovateur et rêveur, à l’image de ce qu’il a construit, comme le montre ce discours d’inauguration du premier Disneyland en Californie, le 17 juillet 1955 :

À tous ceux qui pénètrent dans cet endroit enchanté - bienvenue. Disneyland est votre pays. Ici, les anciens revivent les souvenirs plaisants du passé et ici, les jeunes peuvent goûter aux défis et aux promesses du futur. Disneyland est dédié aux idéaux, aux rêves et aux événements indiscutables qui ont créé l'Amérique… avec l'espoir d'être une source de joie et d'inspiration pour le monde entier.”


  • Le petit mot de la fin :

Au moment où les films futuristes ont plutôt tendance à nous donner une vision d’apocalypse (comme le dernier film catastrophe qui vient de sortir, San Andreas), un film comme celui-ci ne nous fait pas de mal au moral. J’aurais quand même aimé en voir plus sur Tomorrowland quand elle était encore grandiose
Et en plus, on voit Paris dans une production américaine Steuplé!

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